Le DPE est un critère de plus en plus important lors d’un achat. Les nouvelles lois concernant l’environnement chamboulent le monde de l’immobilier avec une politique dans ce domaine écologique plus exigeante et plus ambitieuse.
Une étude récente, pratiquée par une société spécialisée dans les analyses immobilières, montre que le DPE peut voir un impact fort sur les prix des maisons et des appartements à vendre.
Cette étude informe tout d’abord que plus d’un quart des biens mis en vente sont classés E, F ou G. Elle a pour objectif principal de comparer les prix de vente de biens classés DPE A avec des biens DPE G, les biens les plus énergivores.
Il en ressort que les appartements énergivores ont une décote d’environ 5 % alors que pour les maisons énergivores, l’écart peut aller jusqu’à 15 %.
Deux raisons expliquent ces écarts, la première, c'est la surface. Une maison est souvent plus grande en superficie qu’en appartement, ce qui implique logiquement une consommation plus importante pour la maison. La seconde raison est le cout de la rénovation énergétique qui est plus important pour une maison que pour un appartement.
Il existe cependant des disparités au niveau des décotes selon les communes.
Ainsi pour un appartement acheté à Bordeaux, au Havre, Lyon Dijon ou encore Grenoble, la décote sera d’environ 5 % alors qu’une décote de plus de 10 % sera possible à Strasbourg.
À Paris, il n’y a pas d’écart significatif entre un appartement classé A et un appartement classé G. Cela peut s’expliquer par une forte présence de biens énergivores sur le marché de vente, plus de 52 % sur un an (31 % pour la France), ce qui ne laisse pas trop de choix aux acquéreurs.
Pour les maisons, l’étude montre une décote autour de 4 % pour un achat à Marseille, Toulon et Nice. La décote passe à 10 % pour un achat à Lyon ou Montpellier et côtoie les 15 % à Reims, Angers, Dijon ou encore à Rennes.