La hausse des taux des crédits immobiliers, l’inflation, la baisse du pouvoir d’achat, l’actualité économique et géopolitique, etc., ont un effet négatif sur le marché immobilier. Après un record de vente en 2021 avec près d’un 1 180 000 transactions réalisées malgré des prix en hausse, le marché immobilier redevient quasi normal en 2022.
Toutefois, l’année 2022 pourrait enregistrer environ un 1 120 000 ventes ce qui est encore très élevé au vu de la situation.
Paris voit même son marché de ventes augmenter de 8 % sur 12 mois glissants à fin aout 2022 alors que sur le reste du territoire, les ventes baissent de 1,5 % sur la même période.
Depuis septembre 2022 et selon ses données internes, la FNAIM enregistre une baisse des compromis de vente de 6 % sur les mois de septembre et octobre par rapport à 2021. Cette baisse va forcément se répercuter sur les actes de vente pratiqués d’ici la fin de l’année 2022.
Outre la baisse des compromis, le recul des prêts immobiliers sur ces deux mois pour un achat est aussi un indice révélateur du ralentissement des ventes.
Concernant les prix de vente, après une explosion des tarifs post-covid, ces derniers restent encore relativement élevés malgré un léger déclin.
Au 1er novembre 2022, les prix au niveau national ont augmenté de 6,6 % sur une période d’un an. À Paris, une baisse de 1,1 % est enregistrée alors qu’à Bordeaux sont restés stables. À Lyon ou à Nantes, les prix ont baissé respectivement de 1,5 % et 2 %. Montpellier, Marseille ou Nice sont des villes où les prix de vente ont augmenté dans l’ordre de 6, 7 et 8,9 %. Toulon, qui fait partie des 50 plus grandes villes de France, est à la seule à avoir une augmentation de 10,4 % sur une année.