L’audit énergétique pour vendre un logement énergivore est entré en vigueur depuis le 1er avril 2023 après deux reports en 2022.
À cette date, les vendeurs de maisons individuelles ou d’un bâtiment en monopropriété dont le DPE est classé F ou G doivent faire réaliser un audit énergétique et le présenter dès la 1re visite. Cette nouvelle exigence sera étendue aux logements DPE E en 2025 et DPE D en 2034. Pour l’instant, les logements à vendre sis en copropriété ne sont pas concernés par cette obligation.
De nombreux acquéreurs privilégient les logements classés DPE F ou G car moins chers mais ces bâtis sont souvent des gouffres financiers au niveau énergétique et ne sont pas très écologiques. L’audit énergétique va apporter des solutions à l’acquéreur afin d’y remédier et la possibilité d’intégrer le coût des travaux dans le budget d’achat.
Ainsi, le logement acquis obtiendra, après la réalisation des travaux préconisés par l’audit énergétique, un DPE classe C (pour les logements classés auparavant F ou G) ou un DPE classe B pour les autres logements. Ce sont les exigences définies par la Loi Climat et résilience. L’acquéreur a la possibilité de faire les travaux mentionnés par l’audit énergétique en une seule fois ou par étapes. D’ailleurs, deux scénarios de travaux seront proposés en ce sens afin que le futur acquéreur ait toutes les informations utiles : travaux, coûts, gain énergétique, réduction des GES, aides financières.
Contrairement à tous les autres diagnostics et, entre autres, le DPE, l’audit énergétique peut être transmis aux propriétaires successifs durant sa période de validité qui est de 5 ans. C’est l’auditeur qui a effectué l’audit qui devra le tenir à disposition et qui attestera des travaux déjà effectués durant cette période.